Mieux vaut une assiduité élevée même à faible intensité qu’une assiduité faible avec une intensité élevée…
http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=19954
L’intensité à laquelle on pratique une activité physique n’est pas à négliger, encore que ce qui est surtout important, c’est de faire preuve d’assiduité…
Ces femmes âgées d’une cinquantaine d’années ont intégré un programme d’entraînement physique simple – de la marche -, à raison de trois séances de 45 minutes par semaine, et ceci pendant quatre mois. En tout cas, c’était l’objectif fixé au départ. L’intensité de l’effort a été mesurée en temps réel par cardiofréquencemètre (avec détection de la fréquence cardiaque moyenne et maximale). Au terme du programme, les participantes ont été classées en plusieurs groupes, en fonction de paramètres qui combinaient l’assiduité (nombre de séances effectives : adhésion faible, moyenne ou élevée) et l’intensité de l’effort (ici aussi : faible, moyenne ou élevée). Ainsi, une femme pouvait se trouver dans le groupe « adhésion élevée – intensité moyenne » ou une autre dans le groupe « adhésion faible – intensité élevée ».
Le résultat montre que les effets les plus favorables (perte de poids, et en particulier de masse grasse, profil lipidique, capacité aérobique…) ont été enregistrés parmi les femmes les plus assidues. L’intensité intervient comme un facteur secondaire, insuffisant pour compenser le manque d’assiduité. Pour faire court, il vaut mieux une assiduité élevée avec une intensité moyenne qu’une assiduité faible avec une intensité élevée. Ceci étant, augmenter le rythme n’est pas inutile, loin s’en faut. D’autres études ont montré que le fait de « pousser l’effort » de temps en temps, lors d’une activité physique d’intensité faible à moyenne, apportait ses bienfaits (accélérer le pas pendant quelques minutes lors d’une promenade, par exemple). Ce qu’il faut retenir, c’est que chacun peut se dépenser à son rythme… pour autant qu’il se dépense.