À partir d’un certain âge, l’ostéoporose (baisse de la masse osseuse associée à une fragilité de l’os) peut devenir un vrai problème de santé notamment chez les femmes. En France, cette maladie touche 30 à 40% des femmes ménopausées. Selon les études réalisées sur des coureuses, l’entraînement en endurance aurait des effets positifs ou négatifs sur l’ostéoporose. Si les données divergent concernant les effets de l’entraînement, elles tendent à converger sur un point. La densité minérale des os est plus importante quand la masse maigre (os, muscles, eau) est élevée. En simplifiant à outrance, nous pouvons dire que « plus de muscles c’est plus d’os ».
Pendant 14 mois, des femmes souffrant d’ostéoporose ont suivi un programme d’entraînement basé sur des exercices de force et d’endurance et sur des compléments en calcium et vitamine D. Pendant la même période, d’autres femmes ne bénéficiaient que des compléments.
Alors que les femmes du groupe témoin (sédentaires) ont vu leur densité osseuse continuer à chuter en dépit des apports en minéraux, les femmes devenues sportives ont, pour leur part, vu leur ostéoporose régresser. Dans le même temps leurs qualités physiques progressaient.
Dans l’état actuel des connaissances, l’équilibre osseux des femmes semble favorisé par une alimentation adaptée (apports en calcium.) associée à une pratique physique incluant des exercices de renforcement destinés à entretenir le capital musculaire et des exercices d’endurance sans excès.
Références
The Erlangen Fitness Osteoporosis Prevention Study: a controlled exercise trial in early postmenopausal women with low bone density-first-year results. Kemmler W , Engelke K , Weineck J , Hensen J , Kalender WA . Arch Phys Med Rehabil. 2003;84(5):673-82. Article Volodalen écrit en 2005