Les personnes à risque ou souffrant de gonarthrose doivent essayer de dépasser le seuil des six mille pas quotidiens, soit environ cinq kilomètres.
Objectif : réduire (considérablement) la probabilité de présenter une limitation fonctionnelle, comme la difficulté à se lever ou à monter les escaliers. Une équipe de l’université du Massachusetts a suivi pendant deux ans un groupe de quelque 2.000 patients affectés par une arthrose du genou clairement diagnostiquée ou qui – sur base d’une évaluation initiale – avaient une forte probabilité de développer cette atteinte articulaire. La pratique quotidienne de la marche a été mesurée à l’aide d’un podomètre.
Le résultat majeur montre que 6.000 pas chaque jour constituent le seuil de référence pour identifier ceux qui ont développé une limitation fonctionnelle. En dessous, c’est très mauvais, au-delà, c’est beaucoup mieux, sachant que chaque tranche de 1.000 pas supplémentaires est associée à une réduction de 16% du risque de handicap majeur.
Cette observation devrait sensibiliser ceux qui marchent peu : l’arthrose du genou concerne une proportion considérable de la population, surtout après 50 ans, et la sédentarité n’y est certainement pas pour rien.
publié le : 23-09-2014