Un nouveau marathon accompli pour André !

Je voulais participer cette année encore à un marathon, après Visé en 2014, Berlin en 2015 ( remporté par un certain Eliud Kipchoge qui avait raté le record du monde de 6 secondes si ma mémoire est bonne pour un problème de chaussures fournies par son sponsor, qui devint champion Olympique l’année suivante, gagne à nouveau à Berlin et bat le record du monde cette fois cette année avant de descendre sous la barre des 2 heures (1h59’40’’) à Vienne, il y a 3 semaines, avec une quarantaine de lièvres). Après ce fut Paris en 2017 et le Mont-Saint-Michel en 2018 (marathon en ligne reliant Cancales (Bretagne) au abords du Mont-Saint-Michel (Normandie, au bord du « Cuesnon » qui fixe la limite entre les territoires bretons et normands) cette épreuve a la particularité qu’au départ du port de Cancales, on aperçoit le Mont-Saint-Michel, qu’on rejoint en longeant la baie par routes et chemins.
Comme je voulais le disputer à l’automne, cette fois, j’ai opté pour Lausanne, l’occasion de découvrir (très sommairement) la Suisse ou je n’étais jamais passé. C’est aussi la ville qui abrite le comité olympique international et où va d’ailleurs avoir lieu les jeux olympiques des jeunes au printemps 2020. J’ai eu de la chance avec la météo car j’ai eu un beau week-end ensoleillé mais pas trop chaud en cette saison (16°).
Le parcours en boucle se fait essentiellement le long du lac Léman, les paysages d’un côté comme de l’autre sont magnifiques avec les collines et montagnes des 2 côtés du lac qui sépare la Suisse de la France (Evian se trouvant en face de Lausanne). Nous étions 1260 à prendre le départ de le plus longue épreuve car il y a le même jour, le semi, le jogging et deux marches chronométrée de 10 km (ordinaire et nordique) pour un total de 12000 inscrits encadrés par 1100 bénévoles. Par rapport aux autres que j’ai bouclé, le parcours est relativement vallonné, pas de longues côtes mais montées et descentes se succèdent à répétition ce qui est usant à la longue pour les jambes et les genoux et rend compliqué de garder un rythme régulier. L’ambiance est sympa, c’était très bien organise, le beau temps y était pour quelque chose ,les gens étaient venus en nombre et encourageaient volontier les divers participants , il y avait des orchestres, des ravitaillements réguliers mais pas rigoureusement tous les 5 km, il fallait donc gérer pour les gels ça aussi c’était pour moi une « première ».

Connaissant le profil que m’avait de plus rappelé Patrick, je suis parti assez lentement passant au semi en 2h26’, j’ai eu un passage plus difficile au niveau des jambes à un peu moins de 10km de la fin, j’ai alterné course et marche rapide jusqu’à la fin du 38ème où j’avais récupéré un peu pour pouvoir terminer dignement surtout que l’arrivée est jugée quai des Belges… j’ai terminé en 5h13’20’’2, Au total nous étions 1207 à franchir l’arche d’arrivée, parmi eux les 26 Belges qui s’étaient élancés.
Je garde de cette nouvelle expérience un magnifique souvenir sportif, à plus de 50 ans et n’ayant pas vraiment le profil de ce type d’épreuve, j’ai atteint mon objectif principal, je n’oublierai pas non plus cette jolie région et cette belle ville sans oublier la visite du musée olympique très intéressant. Je vous souhaite à tous de vivre des moments similaires, de réaliser vos rêves que ce soit un premier jogging populaire, un premier 10km, 15km, un trail renommé, un semi … etc, ce sont des projets motivants qui vous font avancer, bien entendu, il faut agir avec prudence, il ne faut jamais négliger la préparation ni le suivi médical nécessaire avant de se lancer dans l’inconnu pour relever des challenges mais aussi rassembler et vérifier tous les renseignements utiles pour y arriver.

A ceux qui préparent en ce moment un gros objectif, je souhaite pleine réussite et aux autres qui l’envisage, qu’ils trouvent le défi qui leur convient et se donne le temps pour le préparer et le gagner.

André Wasson