Grâce à l’émulation du JIA, rêve inespéré…On devient marathonien

Greg, Eric, René, André et beaucoup d’autres ont franchi le cap d’être « marathonien ».  Tout le JIA est fier des performances de chacun.

Par cette image positive véhiculée par nos membres lors de joggings, Trails…Et marathons !

Voici le compte rendu d’André, revenant de Berlin :

Ce dimanche 27/9, j’ai participé au prestigieux marathon de Berlin. Pour participer à cette aventure, je ne partais pas totalement dans l’inconnu après une première expérience menée à bien au Maasmarathon de Visé en 2014. Depuis janvier 2015, j’ai rejoins les rangs du J.I.A. dont j’ai eu connaissance par Bernard Dubois et pour vous avoir croisé précédemment dans différents jogging. Cette fois, j’ai donc profité de l’encadrement du groupe pour me préparer à ce rendez-vous programmé, durant les 3 mois précédents en plus de mes sorties individuelles et du semi de Belle-île qui tombait au bon moment pour faire le point, durant cette période, j’ai passé aussi un test à l’effort à Malvoz . Il faut que je vous avoue également que j’ai la chance d’avoir dans mon entourage Henry-Marc Junker qui s’est mis sur la distance il y a 5 ans et fêtait dans la capitale allemande son 10ème marathon et sa 4ème arrivée sous les arches de la porte de Brandebourg. J’ai donc pu bénéficier de son expérience personnelle et de tirer des renseignements très utiles dans la livre « Running, du jogging au marathon, course sur route et course nature » qu’il m’a d’ailleurs offert peu après lui avoir parlé de mon projet de défier cette distance mythique. Pour le séjour et l’inscription, nous nous étions inscrits via BCD Travel, par contre nous gérions le déplacement que nous avions choisi d’effectuer en train pour des raisons pratiques. Après avoir fait connaissance de nos guides à l’hôtel très confortable d’ailleurs, nous avons été chercher nos dossards à l’Expo Hall situé à l’ancien aéroport « Tempelhof » qui ravitaillait jadis Berlin-Ouest, où l’on nous a fixé un bracelet au poignet, sésame indispensable pour pouvoir rejoindre l’aire de départ et remis un sac transparent nominatif, le seul accepté à la consigne, sécurité oblige depuis l’attentat de Boston. Samedi, la matinée, nous avons participé au « Frühstück lauf », petit jogging en groupe d’à peu près 5km à allure très décontractée avec arrivée dans un cadre historique, la piste du stade olympique, ce qui restera un souvenir émouvant. L’après-midi, nous avons pris part à la visite guidée des principales curiosités de cette belle ville, les déplacements sont facilités, comme dans beaucoup de grandes villes, grâce au métro. Cette partie découverte s’est achevée par une attraction, l’arrivée impressionnante du marathon en roller où nous avons pu encourager les vainqueurs masculins et féminins Bart Swings et Sandrine Tas, nos compatriotes, le jeune homme battant le record du monde (officieux) en 56’07 ‘’.Depuis que j’ai quitté la Belgique, les repas ne furent pas variés : un plat de pâtes préparé pour le voyage avec du jambon, vendredi soir et samedi midi, pâtes au restaurant et samedi soir, un « buffet-pâtes » organisé pour les participants à l’épreuve à l’hôtel. Jeudi,vendredi et samedi, j’ai vidé ma bouteille journalière d’1,5 litre avec du malto (overstim). Dimanche-matin, le déjeuné fut très simple avec1/3 de gâteau « sport » avec un café noir et on quitte notre « base » pour rallier le départ. Là, en attendant de pouvoir m’élancer avec la 3ème et dernière vague étant dans le bloc « H », et pour ne pas prendre froid dans la fraîcheur matinale, j’avais prévu un vieux sweet que j’ai jeté au dernier moment et bu la boisson d’attente (overstim toujours), pour ce dernier point, je doute, que faut-il privilégier ? les vitamines ou 50 cl de liquide qu’il faut pouvoir éliminer le cas échéant avant de démarrer … Pendant l’effort, je me suis contenté des 8 gels accrochés à ma ceinture adaptée. Aux ravitaillements, outre de l’eau prise à pratiquement chaque point, j’ai juste attrapé une banane aux alentours du 30 ème, ça me semblait prudent après aux environs de 3h30’ à fouler la route et qu’à partir de 27ème, j’ai commencé à sentir mes jambes. J’ai hésité à accepter une « power-bar liquide » au 35ème mais craignant que ça ne fasse trop avec les gels, j’ai fait l’impasse. Finalement, bénéficiant de conditions « météo » optimales avec 17°, je pense avoir bien géré mon effort que j’ai accompli sans arrêter de courir du début à la fin, ce qui m’importait. Je ne me suis jamais mis dans le rouge et passé la ligne d’arrivée en 4h52’03 ‘’ à ma grande satisfaction d’autant qu’à Visé, j’avais du me résoudre à marcher au 38ème , sans référence comparative, j’avais d’ailleurs été surpris agréablement ne m’attendant pas à aller aussi loin d’une traite. Ces deux courses à distance équivalentes sont bien entendu très différentes entre les 700 partants de la cité de l’oie et les 40000 de Berlin où j’ai eu du monde à mes côtés tout au long des 42km au lieu de parties en individuel ou presque. Et après ? ce n’est pas dans mes projets pour 2016 quoique j’en ais d’autres bien entendu pour l’an prochain , mais par la suite, je ne dis pas non pour l’un ou l’autre quand ça se mettra car il y a pas mal ce chose à concilier pour se préparer dans de bonnes conditions à un objectif de ce type qu’on ne doit jamais prendre à la légère.

 

                                                                                                           André Wasson