La fonte musculaire est la diminution du volume de la masse musculaire. Les muscles sont moins volumineux et aussi plus faibles qu’auparavant.
Si des maladies comme les cancers, le diabète ou le sida comptent parmi les facteurs qui sont à l’origine de cette diminution, l’arrêt de l’activité physique est le facteur essentiel de la fonte musculaire.
La fonte musculaire commence très tôt, dès 30 ans : la masse musculaire diminue au profit de la masse grasse. On perd ainsi de 8% à 10% de masse musculaire par décennie. Cette perte s’accélère à partir de 50 ans,
Entre 30 et 70 ans, nous perdons ainsi la moitié de nos muscles. Cette perte s’accompagne logiquement d’une perte de la force musculaire : 15% par décennie. Les muscles constituent 45 % du poids corporel à 30 ans, mais seulement 27 % à 70 ans.
A l’extrême, la fonte musculaire s’accompagne de douleurs musculaires qui elles-mêmes freinent la propension à bouger et à faire des efforts qui eux-mêmes accélèrent la fonte musculaire.
C’est la vie ! En plus, il y a un aspect inéluctable à cette évolution.
En effet, pendant une grande partie de la vie, les muscles se renouvellent en permanence: chaque jour, des cellules musculaires sont détruites et remplacées par de nouvelles.
Avec l’âge, l’organisme perd peu à peu sa capacité de complet renouvellement de ses muscles. La fonte musculaire s’installe et s’accélère avec des conséquences lourdes.
Selon l’âge et le degré d’atteinte, les risques et les conséquences de la fonte musculaires sont très variables :
Baisse progressive de la force musculaire
Fatigabilité entraînant une diminution de l’activité physique
Faiblesse
Risque accru de chute et de fracture
Augmentation du risque de dépendance et de perte de la qualité de vie
On peut néanmoins agir et ralentir ce processus grâce à la pratique du sport qui est un levier majeur et agréable, accompagnée d’une alimentation adaptée, riche, notamment, en fruits et légumes. Une pratique régulière et raisonnable du sport permet, en effet, de mieux conserver tonicité et puissance aux muscles et préserver son capital musculaire.
Mieux : moins on attend pour pratiquer régulièrement une activité physique variée, mieux le sport permet de reporter à (beaucoup) plus tard, l’inéluctable !
Une bonne nouvelle, car avec l’allongement permanent de l’espérance de vie, allonger la part de vie « en bonne santé » doit devenir un vrai objectif pour chacun : si vieillir ne peut être changé, avoir l’air vieux n’est pas une fatalité !