Sommes-nous faits pour courir ?

19/06/2014 Entrainement à Cointe

 Sommes-nous faits pour courir ?

Oui selon l’anthropologue Niobe Thompson et son documentairehttp://lejournaldejo.fr/sommes-nous-faits-pour-courir/)

Oui selon notre équipe du JIA, tant bien être, force et santé y sont  retrouvés !

        Et pourquoi ?

L’évolution de notre rapport à la course à pied, de la préhistoire jusqu’à la folie des baskets…

Si nos ancêtres sont devenus bipèdes, c’est d’abord pour courir après leurs proies.

Et ce serait même ce que nous faisons de mieux, et sans cette aptitude inégalée à la course de longue haleine, les humains ne seraient pas devenus ce qu’ils sont : des sédentaires repus, qui n’ont plus aucun besoin de la pratiquer…

Parmi tous les mammifères, l’homme est de loin le meilleur coureur de fond. » Ceci grâce à diverses caractéristiques, dont ses orteils ultracourts, qui permettent de rebondir sur la pointe du pied ; ses puissants muscles dits grands fessiers et ses tendons d’Achille, « qui stockent et restituent l’énergie élastique »; et, surtout, sa très forte capacité de transpiration, grâce aux millions de glandes sudoripares qui tapissent son corps. Ainsi, il peut maintenir longtemps sa température sans surchauffe – contrairement aux autres animaux, tous condamnés à ne transpirer que par la langue, et à se reposer au bout de quelques centaines de mètres.

Grâce à cette faculté à soutenir le rythme durant des heures, l’homme a pu pratiquer « la chasse à l’épuisement », en poursuivant, par exemple, des cervidés jusqu’à ce qu’ils s’écroulent de fatigue. Or, pour l’anthropologue, tout se tient : cet accès à la nourriture carnée a permis le développement de notre fameux cerveau, très gros consommateur d’énergie. Les jambes auraient donc précédé la tête : plutôt qu’Homo sapiens, on devrait nous appeler Homo cursor. Selon Niobe Thompson, « l’homme est fait pour courir 25 kilomètres chaque jour, et il n’y a rien de plus anormal que de rester assis sur une chaise ».

Aujourd’hui, dans nos sociétés modernes, l’homme ne court plus pour survivre…Et son cerveau, toujours en recherche d’économie, choisit plutôt la voiture que la course ou la marche…Et il en résulte mal être, obésité ou encore diabète.

Au JIA, on l’a bien compris. On court pour respecter son corps, mais aussi pour « laver » son esprit. On ne fait que réveiller notre « Homo cursor » qui est en nous. Ainsi notre carrosserie se galbe, et notre moteur, notre cœur, devient fort et puissant.