Le stress, une réponse physiologique à un environnement « hostile » qui pompe notre énergie et notre magnésium. Comment on fait pour se sortir de tout ça ? On réfléchit sur les causes et on aide son corps à réagir avec des moyens naturels. Le point avec François Motte, du laboratoire Pharco.
1. Le langage du stress
Le stress, c’est quoi ? Il y a le stress positif (qui met le corps en alerte) et le stress négatif qui nous fait perdre de l’énergie parce que le corps puise dans son stock pour lutter. En cas de stress, on est de mauvaise humeur et fatigué, sans énergie. A ne pas confondre avec de l’anxiété ou de l’angoisse.
Le stress peut mener au burn-out. Mais attention, ce mot est galvaudé ! Ce que l’on appelle aujourd’hui dans le langage courant un burn-out n’a que peu à voir avec le burn-out clinique qui est très grave. Le burn-out dont on se parle à la machine à café, se situe en fait au début de la phase de résistance (voir plus bas).
Si vous vous sentez fatiguée et en déficience d’énergie sans pour autant repérer de facteurs de stress dans votre vie, cela peut être dû à une fuite de magnésium qui conduit à une déficience d’énergie.
2. Un problème de société
D’après des chiffres récents provenant de l’Organisation mondiale de la Santé, une personne sur deux est touchée par le stress. Le stress est provoqué par un environnement extérieur : le boulot, la situation familiale. Il touche aussi bien les actifs que les inactifs, les adultes, que les enfants ou les personnes âgées : c’est un vrai problème de société.
Selon la même OMS, la moitié des personnes dans les salles d’attente des médecins sont des personnes en état de stress. Or, la médecine occidentale actuelle est et reste prioritairement symptomatologique : elle traite les effets mais pas les causes. En gros, on se soigne avec quelques anxiolytiques et des injonctions au repos.
En Belgique, 500 000 personnes sont traitées pour dépression et déprime chaque année (chiffres de l’INAMI). Or, le stress n’est pas reconnu comme une maladie (cela coûterait beaucoup trop cher) mais pourtant il est le premier pas vers la déprime et la dépression.
3. Le corps à la rescousse
Le stress c’est en fait une réponse du corps à un environnement « hostile », or il doit mobiliser beaucoup de choses pour y répondre. Le mécanisme se déroule en trois phases : alarme, résistance, épuisement (le burn-out clinique se produisant à la fin de la phase d’épuisement).
- En phase d’alarme , le niveau d’adrénaline augmente et reste 4 à 5h présent. Si les phases d’alarme se succèdent (cela peut durer des mois voire des années), on se dirige peu à peu vers la phase de résistance.
- En phase de résistance : on constate une grosse baisse du niveau de magnésium dans le sang. Si on continue de la même façon, au même rythme sans rien faire, cela entraîne une baisse de la dopamine (qui est l’hormone du plaisir, de la volonté, ce qui nous donne la force « d’y aller » le matin en fait). En y regardant de plus près, on peut voir que quand le taux de dopamine baisse, la sérotonine prend la relève. Son taux augmente (on la fabrique en fin de journée, elle se transforme en mélatonine qui nous donne envie de dormir) mais cela ne tient pas sur la durée et très rapidement, le niveau s’épuise aussi.
Résultat : la personne n’aura plus d’allant, plus d’envie, elle sera de moins en moins zen et de plus en plus anxieuse.
- En début de phase d’épuisement, le cortisol arrive alors à la rescousse (c’est un corticoïde naturel, un anti-inflammatoire puissant). D’ailleurs dans les cas de burn-out clinique, on utilise des corticoïdes puissants pour regonfler le patient. Puis tout s’effondre ! Le corps n’a plus de jus pourrait-on dire et l’on est complètement affaibli moralement psychiquement, physiquement, biologiquement.
4. Alerte magnésium !
Avant d’atteindre cet état de faiblesse, il y a de la marge, rassurez-vous !
En fait, si l’on prend les choses dans l’autre sens, le corps fabrique de l’énergie grâce à la « mitochondrie », une opération cellulaire qui nécessite des calories et beaucoup de… magnésium. La clé de la résistance au stress réside donc dans le magnésium . « On parle ici de magnésium intracellulaire », explique François Motte, cofondateur de la société belge Pharco , spécialisée dans les produits médicinaux naturels délivrés sans ordonnance, dont du magnésium de 3e génération nommé Stresspure.
3e génération ? « Le magnésium est en plus très peu bio-disponible, c’est-à-dire qu’on a beau manger des aliments en contenant, seule une toute petite partie de la quantité ingérée pourra pénétrer dans une cellule. Le magnésium de 3e génération est bio-disponible à 93%. »
Si on redonne du magnésium au corps, en 3 à 4 jours, on peut sentir une réelle différence. Mais dans l’alimentation générale, on a peu de magnésium (là où il y en a le plus, c’est dans les légumineuses par exemple). Or, en pour son bon fonctionnement, le corps a besoin de 300 mg de magnésium par jour (AJR)… Sauf que quand on est stressé, on peut consommer le double de magnésium par jour !
5. Faites le test
Alors ou en êtes vous ? Vous vous levez le matin fatigué et plutôt de mauvaise humeur, vous râlez beaucoup ? Prenez du magnésium et observez-vous au bout d’une semaine.
- Vous vous sentez au bout du rouleau, triste, vous n’avez presque jamais le moral, vous pensez que vous pourriez avoir un « burn out », vous avez perdu le goût du plaisir ? Il faut réagir vite vous êtes en phase d’alarme physiologique.
- Vous avez des idées noires, vous dormez mal, êtes épuisé, vous vous sentez même socialement inadapté ? Il existe un test psychiatrique facile et fiable pour savoir où l’on en est par rapport à la dépression. C’est le Montgomery åsberg Depression Rating Scale : Le diagnostic de dépression ne peut se faire à partir d’un simple questionnaire mais un total supérieur à 20/60 est généralement considéré comme anormal.
http://www.dhnet.be/lifestyle/beaute-mode/c-est-le-moment-une-bonne-cure-de-magnesium-pour-en-finir-avec-le-stress-54c8ecbf35701001a16a736d