Un bon équilibre alimentaire doit respecter l’état d’acidité de l’organisme. L’obtention d’un bon équilibre alimentaire ne consiste pas seulement à assurer un apport énergétique et nutritionnel optimal. Il doit également respecter l’état d’acidité de l’organisme. De quoi s’agit-il donc ?
Lors des réactions métaboliques, différents produits peuvent libérer une substance particulière, très réactive, qui fait d’eux des acides. Parmi eux se rangent le vinaigre ou l’acide chlorhydrique. Ils possèdent un potentiel d’attaque envers les autres composés
D’autres constituants fixent cet acide et le neutralisent. On parle alors de base, porteuse d’un caractère alcalin. Il s’agit par exemple du bicarbonate ou de la soude. Elles aussi peuvent réagir avec différents constituants
La neutralité correspond à un équilibre entre les 2 tendances
Dans les conditions normales, notre organisme est légèrement alcalin. Cet état s’avère propice au bon déroulement des processus physiologiques. Mais diverses circonstances menacent de le transformer en un milieu acide. Il en résulte des perturbations des fonctions physiologiques, affectant par exemple le travail des enzymes ou l’activité de certaines vitamines
Quand cet équilibre peut-il se modifier ? Sous l’effet de l’effort physique ou d’une alimentation trop riche en denrées qui rendent acide (acidifient) l’organisme
Il existe dans notre organisme différents agents qui œuvrent pour combattre l’acidité. Certains composants du sang, les protéines, l’hémoglobine (autre protéine, qui comprend du fer, et transporte l’oxygène, vers les tissus), les phosphates et surtout les bicarbonates viennent compenser l’acide. On parle à leur sujet de composés tampon
De plus, notre alimentation peut fournir un excédent d’acides ou de bases, ce qui peut influer sur l’équilibre des tissus, le fonctionnement musculaire, et finalement les performances
L’action de ces tampons ne suffît pas toujours, notamment lorsque la production d’acide excède les capacités des tissus à le neutraliser. Cette hausse peut survenir de façon aigüe, comme après un effort violent, ou au contraire de façon chronique, en rapport, par exemple, avec une mauvaise alimentation
Une acidification immédiate conduit, dans le muscle, à un blocage de l’activité des enzymes responsables de la fourniture d’énergie
Elle empêche également le déroulement normal de la contraction musculaire
Elle conduit donc à l’interruption de l’exercice, ou à une chute notoire de cadence. Inversement, retarder l’arrivée à un point critique d’acidité, se traduirait par une amélioration des performances. Beaucoup de chercheurs se penchent sur ce sujet, en réfléchissant soit sur le contenu de la ration, soit sur celui de l’entraînement, soit enfin sur l’aide potentielle de certains ergo gènes alcalinisants
Une acidité chronique des tissus et surtout du sang, s’accompagne d’un dépôt de certains déchets présents dans les liquides de l’organisme. Une alimentation trop acide peut ainsi conduire aux tendinites et aux calculs rénaux, surtout si cette acidité est couplée à la déshydratation
Source: Guide nutritionnel des sports d’endurance, Denis Riché
ALIMENTS ACIDIFIANTS :
– Le LAIT de vache ! (>> prendre du lait de soja ou de riz !!)
– La viande rouge (OK volaille et viande blanche)
– Les charcuteries
– Les fromages à pâte molle (ex : Camembert)
– Les tomates et le ketchup
– Les épices en excès (préférer les herbes aromatiques)
– La moutarde
– L’asperge, l’artichaut et les choux
– Les sucreries et garnitures sucrées (confiture)
– Les SODA et les jus de fruits
– Les sauces grasses et le beurre
– L’alcool
Classification des aliments selon leur caractéristique acidifiante ou alcalifiante
http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx ?doc=equilibre_acido_basique_regime